Ce n’est qu’au pied de la mort que vous vous rendez compte que votre vie n’était qu’une goutte dans un immense océan. Mais qu’est-ce qu’un océan sinon une multitude de gouttes ?
Doucement, le froid vous paralyse. Un voile vient recouvrir votre vision, le bruit ambiant n’est plus qu’un brouhaha lointain. Finalement, un acouphène résonne dans vos oreilles, vous poussez votre dernier souffle et puis… Plus rien. Tout d’un coup, tout s’enchaîne très vite. Le vide devient foule, le silence devient cacophonie, et vous vous retrouvez perdu, débout, au centre d’un carrefour. Vous tendez la main, vous tentez d’interpeller quelqu’un, mais c’est peine essayer. Personne ne vous voit, personne ne vous entend, vous êtes mort.
Vous sentez quelque chose vibrer dans votre poche – vous en sortez un téléphone dont vous ignoriez l’existence. Vous avez un message non lu ; vous l’ouvrez :
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