La journée avait été dure et surtout des plus longues pour le jeune enfant qu’il était. Une fois le soleil couché, tandis qu’il aurait sans doute dû faire de même, Kintarō s’était mis en tête qu’il méritait bien un peu de repos. Assez différent que l’habituel. Alors, il était allé là où foule se rejoignait en ce temps sombre. Le bar The Cat qui était assez spécial, car au fond tous les gens qui s’y trouvaient été pareil. Enfin, ils avaient leur identité propre, mais tant de chose qui les rapprochait pour diverses manières. Comme un grand enfant, il s’était assis au bar tout en demandant au serveur un chocolat chaud. Parce que la froideur de la nuit, commençait lentement à se faire ressentir. Une belle tasse blanche repli de ce liquide chocolaté. Le serveur, tout sourire et sans doute un peu triste de voir un enfant assis à sa table, lui avait glissé un petit bonbon soigneusement enveloppé pour accompagner sa boisson chaude.

D’un sourire qu’il avait répondu, un remerciement silencieux, mais bien rempli d’amour. Kintarō était toujours heureux d’obtenir quelques sucreries, bien que s’il se rappelait les bonbons trouvés auparavant, il n’aurait pas ce genre de joie dessiné sur son visage. Mais pourtant, naïf comme il le laissait transparaître parfois, il n’avait pas pensé une seule seconde que le serveur aurait pu lui donner un bonbon aussi étrange que ces semblables, avec des effets controverses qu’il aurait préféré ne jamais subir. Alors il avait bu un peu de son chocolat chaud avant de gober la sucrerie. Les jambes ballantes sur la chaise bien trop haute pour lui. Qui semblait en fait, être soudainement de plus en plus grande pour lui. Tandis qu’à l’origine, Kintarō s’y trouvait assit, un léger bond aurait suffit pour retomber au sol. Tout avait été chamboulé d’un claquement de doigts ; à vrai dire, il n’était même plus assit su la chaise mais bien debout. Tous lui paraissaient si grand, que ce soient les gens ou bien même le décor. Son chocolat, la table était trop loin pour qu’il puisse l’atteindre et terminer ce chocolat qui était pourtant si bon au goût. Parce qu’en fait, c’était peut-être juste lui qui avait rétrécie…